Alignement des jours de carence

Le gouvernement prévoit d’aligner les jours de carence des agents publics sur ceux des salariés du privé, une mesure critiquée dans le contexte actuel. Un rapport de la DGAFP révèle que les agents publics se sont absentés en moyenne 12 jours en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé. Cependant, cet écart diminue par rapport à 2022 et les absences des enseignants restent inférieures à celles constatées dans le privé, hors période Covid. Les absences ont globalement baissé dans les deux secteurs, mais de façon plus marquée dans le public (-2,5 jours). Cette réforme pourrait réduire encore l’attractivité de la fonction publique, en particulier pour les enseignants, déjà exposés au burnout et à des concours qui peinent à recruter. Cela risque de compliquer davantage la gestion des ressources humaines dans l’éducation nationale.

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Estimer ma perte de revenus en cas d’arrêt maladie suite au projet du gouvernement (pour les adhérants)

Préparer son rdv de carrière

Vous avez eu un mail en juillet qui vous prévenez que l’année scolaire suivante, vous aurez votre rendez-vous de carrière.

Comment le préparer ?

Lisez la lettre de rentrée de votre matière afin de connaître l’axe de cette année.

(physique chimie, lettres, …)

Préparez votre CV sur i-professionnel (n’oubliez pas d’indiquer toutes vos formations) et éditez-le pour le jour J.

Remplissez le document d’aide au rdv de carrière (que vous pouvez envoyé à votre inspecteur avant le rdv de carrière) :

Voici la grille d’évaluation des inspecteurs et chefs d’établissement :

Soyez vous même et ne cherchez pas à innover sauf si vous le faites constamment…

Groupes de niveau ou de besoin

La création de groupes de niveau ou de besoin dans les écoles est au cœur d’un débat éducatif et juridique. Cette mesure vise à améliorer les apprentissages et les conditions de travail des enseignants, mais nécessite d’importants moyens humains, dont la création de 10 000 postes. Or, le gouvernement prévoit la suppression de 4 000 emplois pour la rentrée 2024, créant une incohérence dénoncée par les syndicats. Ces derniers, notamment la FSU et l’UNSA, soulignent également un problème juridique lié à la hiérarchie des textes officiels. Le Conseil d’État a été saisi, et le procureur a recommandé l’annulation de la mesure. Face à cette situation, le gouvernement doit choisir entre se désister ou risquer une sanction judiciaire. Cette polémique reflète des enjeux cruciaux pour le système éducatif.

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