Nous avons obtenu 1048 réponses ce qui permet de faire une statistique assez fiable d’autant plus que les pourcentages de fréquence du port du masque n’ont que très peu évolué au cours des réponses.
Une grande majorité des sondés (61%) porte régulièrement ou exclusivement les masques distribués par l’éducation nationale. Malheureusement trop d’enseignants n’ont pas été fournis en masques ou très largement en quantité insuffisante.
Or, nous rappelons que les équipements de protection individuelle dans le cadre de son travail sont à la charge de l’employeur.
Nous rappelons que l’état fourni un budget annuel aux établissements privés pour ce type de besoin.
D’ailleurs, la majorité des sondés, portant exclusivement les masques distribués par l’EN et ayant répondu sur leur choix, l’utilise pour une raison économique car il est gratuit et que c’est à l’employeur de le fournir.
10,3 % des sondés n’ont pas confiance sur l’efficacité des masques.
L’UNSA-Snep ne peut leur donner tord. Nous rappelons qu’il est noté sur l’emballage de ces masques » ce dispositif n’est ni un dispositif médical au sens du règlement (UE) 2017/745, ni un équipement de protection individuelle au sens du règlement (UE) 2016/425″.
Après notre interpellation du ministère, en CHSCT, nous avons obtenu une réponse positive : le retrait des masques suspects de la marque DIM.
Hier, l’ANSES a rendu une conclusion qui n’est pas claire. « L’Anses, à l’issue de son expertise, a écarté la potentialité d’effets nocifs immédiats et graves pour la santé humaine, un constat conforté par l’absence de signalement auprès des centres antipoison et de toxicovigilance d’effets indésirables avérés liés au port de ces masques. »
Est-ce que la toux, les démangeaisons, les maux de tête, les irritations de gorge ne sont pas des effets indésirables ni un effet nocif immédiat ? Plus de 10% des sondés se plaignent de toux, ou de difficultés respiratoires, ou de maux de tête lors du port de ces masques à contrario des autres masques qu’ils portent.
La suite n’est pas plus rassurante :
« Toutefois, en prenant en considération des situations d’exposition qui peuvent exister dans la vie courante telles que le port de masques sans lavage préalable ou humide, et des scénarios « pire cas », l’Anses considère que des effets toxicologiques à moyen terme tels que l’accumulation d’ions argent Ag+ dans les organes peuvent résulter de ces expositions, et que des risques sanitaires ne peuvent donc être totalement écartés »
Or 1,6% des sondés se plaignent spontanément que le masque prend trop vite l’humidité. Pour ceux qui portent ce masque et parlent, il faudrait changer de masques plusieurs fois par demi-journée !
L’objectif est maintenant d’obtenir de nouveaux masques respectant les normes européennes dès lundi pour une rentrée en sécurité des agents.
A quel moment notre président et notre sinistre ont évoqué notre dévotion et implication sur la protection et l’évolution de la nation ? A quel moment nos élus ont évoqué et agi sur notre impact sur la jeunesse de notre pays ? A quel moment nos hauts dirigeants ont validé notre investissement sur notre réel impact sur notre contribution à l’évolution de la nation ? Quand va-t-on nous respecter ?