Le gouvernement prévoit d’aligner les jours de carence des agents publics sur ceux des salariés du privé, une mesure critiquée dans le contexte actuel. Un rapport de la DGAFP révèle que les agents publics se sont absentés en moyenne 12 jours en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé. Cependant, cet écart diminue par rapport à 2022 et les absences des enseignants restent inférieures à celles constatées dans le privé, hors période Covid. Les absences ont globalement baissé dans les deux secteurs, mais de façon plus marquée dans le public (-2,5 jours). Cette réforme pourrait réduire encore l’attractivité de la fonction publique, en particulier pour les enseignants, déjà exposés au burnout et à des concours qui peinent à recruter. Cela risque de compliquer davantage la gestion des ressources humaines dans l’éducation nationale.
La création de groupes de niveau ou de besoin dans les écoles est au cœur d’un débat éducatif et juridique. Cette mesure vise à améliorer les apprentissages et les conditions de travail des enseignants, mais nécessite d’importants moyens humains, dont la création de 10 000 postes. Or, le gouvernement prévoit la suppression de 4 000 emplois pour la rentrée 2024, créant une incohérence dénoncée par les syndicats. Ces derniers, notamment la FSU et l’UNSA, soulignent également un problème juridique lié à la hiérarchie des textes officiels. Le Conseil d’État a été saisi, et le procureur a recommandé l’annulation de la mesure. Face à cette situation, le gouvernement doit choisir entre se désister ou risquer une sanction judiciaire. Cette polémique reflète des enjeux cruciaux pour le système éducatif.
Ce jour, nous avons envoyé une lettre au Recteur de l’Académie de Versailles en soutien aux collègues du groupe scolaire Jeanne d’Arc de Montrouge.
Dans cette lettre, nous expliquons les remontées que nous avons eu sur une dégradation du climat de travail suite à l’annonce du maintien de la directrice dans ce groupe scolaire à la rentrée 2024.
Nous demandons donc au Recteur une enquête administrative afin de connaître toutes les réalités des faits, leurs teneurs et l’origine d’actions qui augmentent le climat délétère pour le personnel et donc pour les élèves.
Nous avons envoyé un courrier aux recteurs des académies de l’île de France pour soutenir le personnel du groupe scolaire Montalembert dans leur démarche et leur volonté de ne pas avoir Mme Mathelon comme cheffe d’établissement.
Mme Mathelon a été nominée pour diriger le collège et le lycée Montalembert à Nogent sur Marne dès la rentrée 2024.
Le personnel a lancé une pétition contre cette nomination.
Pourquoi ?
» sa gestion autoritaire, son management par la terreur, 75-80% du personnel OGEC qui ont quitté leur poste, des quatre procédures prud’homales en cours, d’un nombre important de professeurs qui ont demandé leur mutation. Le turnover au secondaire est de près de 75% pour le personnel OGEC et de 58 % pour les enseignants ». L’Inspection du travail, qui est intervenue maintes fois pour relever les graves manquements, a, dans une mise en demeure adressée à l’établissement en mars 2022, signalé un accroissement important de la rotation du personnel et des arrêts de travail. Un rapport suite à une enquête RPS indique également « qu’une proportion non négligeable des participants aux entretiens non déclarés en accident du travail a témoigné d’effets sur la santé de situations de travail et relations sociales dégradées »;« malaises, angoisses, cauchemars, harcèlements, signes d’épuisements professionnels (pleurs pendant le sommeil, réveils difficiles, peur de perdre la tête, souvent triste, augmentation des consommations de tabac et/ou alcool, s’écrouler de fatigue le soir, impression de ne rien faire en profondeur et mésestime professionnelle de soi, peur de ce qui va tomber dessus » .« Ces symptômes ont été rapportés par une vingtaine de salariés entendus, tous statuts confondus »
Nous avons donc envoyé un courrier aux recteurs des académies de l’île de France pour soutenir le personnel du groupe scolaire Montalembert dans leur démarche et leur volonté de ne pas avoir Mme Mathelon comme cheffe d’établissement.
dans la deuxième année du 6e échelon de la classe normale ;
dans le 8e échelon de la classe normale, entre le 18e et le 30e mois ;
dans la deuxième année du 9e échelon pour le passage à la hors
classe.
Les éléments constitutifs de ce rendez-vous de carrière sont une observation en classe, un entretien avec l’inspecteur ou l’inspectrice, un entretien avec le chef d’établissement. A l’issue de ce processus, un compte-rendu de l’entretien est formalisé par l’inspecteur et le chef d’établissement. Madame la Rectrice formule ensuite un avis sur la valeur professionnelle de l’agent, qui prend appui sur ce compte-rendu.
Dès l’avis rectrice validé, un message est envoyé aux personnels concernés pour les en informer. Celui-ci est diffusé par le biais de l’adresse courriel professionnelle et de la boîte Iprofessionnel
Un lien figurant dans le message permet à l’agent de se rendre sur l’application dans laquelle il peut consulter cette appréciation finale (SIAE – Système d’Information et d’Aide à l’Évaluation). Cette appréciation s’ajoute au compte-rendu d’évaluation saisi dans la même application par les inspecteurs pédagogiques et les chefs d’établissement.