Personnels présentant une vulnérabilité à la COVID 19 ou résidant avec un proche vulnérable

la procédure mise en place reste identique jusqu’au 30 juin. Elle consiste à envoyer une attestation et un certificat médical attestant simplement de la vulnérabilité, aux adresses ci-dessous avec copie au supérieur hiérarchique.

Pour les personnels des écoles (professeurs des écoles et AESH)

78 : infoRH-covid19-ecoles78@ac-versailles.fr

91 : InfoRH.covid19.ecoles91@ac-versailles.fr

92 : InfoRH.covid19.ecoles92@ac-versailles.fr

95 : infoRH-covid19-ecoles95@ac-versailles.fr

Pour tous les autres personnels (Personnels des établissements du 2nd degré,  des services déconcentrés, médico sociaux, d’orientation et personnels enseignants de l’enseignement privé sous contrat) à : infoRH-covid19@ac-versailles.fr

Concernant, la situation des personnels pour lesquels la scolarisation de leurs enfants de moins de 16 ans n’est pas possible, il convient de faire remplir par le directeur d’école ou le chef d’établissement, l’attestation ci-dessous :

ATTESTATION DE DÉPLACEMENT PROFESSIONNEL EN TRANSPORT PUBLIC COLLECTIF EN ÎLE-DE-FRANCE

Une nouvelle attestation est mise en place. Elle remplace l’ancienne.

Elle est toujours nécessaire pour prendre les transports en commun en heures de pointes en île-de-France.

Concours internes, pas d’oraux

Le ministère confirme les propos du ministre sur une grande radio : les oraux d’admission qui étaient prévus à la rentrée de septembre pour les concours internes ne se tiendraient pas. Cependant tous les admissibles ne seront pas titularisés, seuls 4000 d’entre eux auront le concours. Les autres seront placés sur liste complémentaire.

La rentrée « à tout prix » dans un collège de l’Essonne.

Ce matin, le directeur se promène dans les classes dès 8h45 afin de constater qu’élèves et enseignants des classes de cinquième sont bien présents.

La veille, lundi de Pentecôte, en fin d’après-midi, il avait envoyé une ébauche du protocole.

Ni formation ni lecture du protocole n’ont été faites avant de mettre les enseignants devant leurs élèves.

Notre syndicat a donc alerté les services du Rectorat afin que le personnel et les élèves soient protégés dans le cadre des dispositions du protocole sanitaire.

Communiquer c’est une chose, travailler sérieusement, c’est mieux.

Conférence du 28 mai

L’académie est maintenant en zone orange.

ministère de la santé

Ecoles :

Toutes les écoles sont ouvertes suivant le protocole sanitaire.

  • 15 enfants par classe à la fois au maximum
  • un accueil complémentaire et en continuité de la classe proposé aux familles avec le programme Sport, Santé, Culture, Civisme (2S2C)

Collèges

Tous les collèges sont ouverts, en priorité les 6e et 5e dans un premier temps, en accord avec le protocole sanitaire. Si les conditions matérielles sont réunies, les élèves des autres niveaux seront accueillis.

La présence par alternance des élèves reste la règle, dans le respect du protocole sanitaire. Chaque semaine, tous les élèves de collège, et particulièrement les plus fragiles, doivent être allés au moins une fois au collège. Le programme 2S2C, Sport, Santé, Culture, Civisme, peut s’appliquer aux collégiens pour un accueil complémentaire et en continuité de la classe.

Lycées

  • Les lycées professionnels accueillent en priorité les élèves qui ont besoin de certifications professionnelles (CAP, bac pro, etc.).   
  • Pour les lycées généraux et technologiques, les élèves sont accueillis sur convocation de l’équipe éducative pour des entretiens individuels ou un travail en petits groupes. D’ici la fin de l’année, tous les élèves doivent avoir bénéficié de cet entretien afin de faire le point sur le suivi de leur scolarité, le projet d’orientation et le suivi de Parcoursup.

Pour tous, les oraux de français n’auront pas lieu mais la note sera celle des deux premiers trimestres de français.

La question du justificatif de déplacement pour les transports en commun n’est pas encore tranché.

La prochaine phase est annoncée pour le 22 juin

Organisation pédagogique (présentiel / distanciel)

D’après l’Inspectrice d’académie, Directrice académique des services de l’Éducation nationale de l’Essonne :

« L’organisation pédagogique (présentiel / distanciel) est du ressort de
l’équipe enseignante et fait suite à une décision du conseil des maîtres.
Conformément à la circulaire nationale du 3 mai, le directeur d’école doit
informer le conseil d’école des modalités retenues pour l’accueil des
élèves, si possible dans la semaine qui suit la réouverture des sites. »

Enquête sur le retour ou le maintien du travail à distance.

Suite à la précédente enquête où e snep-unsa posait la question de l’éventuelle retour dans les établissements pour retrouver des élèves, nous vous proposons une enquête sur ce retour ou le maintien du travail à distance.

En plus de répondre aux questions vous pouvez « tester » le protocole de votre établissement.

Première séance du mardi 19 mai 2020 :

Report des programmes scolaires

Réouverture des écoles en période de déconfinement

Aménagement des examens pour les personnes handicapées

Report des programmes scolaires

 » […] Il est certain qu’un rattrapage scolaire est nécessaire. Tout au long du mois de juin, je procéderai à des concertations afin de réfléchir à l’année 2020-2021. Ce rattrapage passera surtout par des modules de soutien scolaire gratuit. La réflexion que je mène sur ce point englobe les vacances d’été et l’année 2020-2021. »

Réouverture des écoles en période de déconfinement

 » […]L’enseignement à distance a plutôt bien réussi, malgré bien des failles, mais n’a pas empêché un décrochage, notamment en lycée professionnel, ainsi qu’à l’école primaire, où nous avons aujourd’hui des difficultés à faire revenir les élèves de CP – cours préparatoire – et de CM1 – cours moyen première année –, de REP+ – réseau d’éducation prioritaire renforcé –, au moment même où ils doivent rentrer à l’école.

Cette école n’est pas une garderie. […]C’est ainsi que nous mettons en œuvre l’entrée par niveau, avec des circulaires pédagogiques pour chaque niveau, et assurons un soutien aux équipes enseignantes. Certes, nous avons pleinement assumé la souplesse locale, visant à la fois à ce que les équipes enseignantes s’organisent et à ce que les communes fassent qu’elles souhaitent.

[…] La dotation en matériel, qui comprend les masques que nous fournissons aux adultes et aux collégiens, le gel hydroalcoolique et les réserves de masques pédiatriques pour l’école élémentaire, a été réalisée dans des délais permettant d’assurer la prérentrée des professeurs et l’accueil des élèves, à l’école primaire depuis la semaine dernière et au collège depuis hier.« 

Aménagement des examens pour les personnes handicapées

« Le code de l’éducation prévoit que le service public de l’éducation « contribue à l’égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative » et « reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser. Il veille à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction ».

L’article D 311-13 du code de l’éducation dispose que « les élèves dont les difficultés scolaires résultent d’un trouble des apprentissages peuvent bénéficier d’un plan d’accompagnement personnalisé prévu à l’article L. 311-7, après avis du médecin de l’éducation nationale ». C’est à cela que fait référence la circulaire no 2015-016 du 22 janvier 2015 […] qui prévoit en effet que « le constat des troubles est fait par le médecin de l’éducation nationale ou par le médecin qui suit l’enfant, au vu de l’examen qu’il réalise et, le cas échéant, des bilans psychologiques et paramédicaux réalisés auprès de l’élève ». Si le médecin qui suit l’enfant est habilité à faire le constat des troubles, il ne peut donc rendre lui-même l’avis quant à l’opportunité de la mise en place du plan d’accompagnement personnalisé.

Enfin, pour garantir un traitement uniforme sur l’ensemble du territoire, […] je signale qu’un document type, téléchargeable, figure en annexe de la circulaire. Il doit être utilisé au sein des établissements scolaires afin de faciliter l’homogénéité des pratiques académiques – nécessaire, vous avez raison –, la continuité et le suivi des aménagements.

Si les académies ou les directions des services départementaux de l’éducation nationale élaborent leurs propres circulaires, celles-ci doivent simplement permettre une adaptation de la procédure à la situation locale tout en respectant le cadre national. La création d’un service départemental de l’école inclusive, dont j’ai souhaité qu’il soit opérationnel dès la rentrée 2019, constitue une des améliorations que j’ai évoquées. Il vise à apporter une réponse de proximité aux familles, non à changer les règles. Si un territoire est dépourvu de médecin scolaire, c’est le médecin conseiller technique de l’inspecteur d’académie qui doit assurer une réponse à la prise en compte des besoins identifiés localement.

La création d’un système d’information national, visant à prendre en considération les élèves à besoins éducatifs particuliers – un chantier auquel je tiens beaucoup –, est en cours de développement. À terme, à la rentrée 2022, cet outil numérique, qui mettra à disposition des académies un livret de parcours inclusif, offrira aux professeurs la possibilité de préciser quels sont les adaptations et aménagements pédagogiques mis en place sur le temps scolaire et d’en informer les familles. Les PAP, qui pourront ainsi être créés et remis à la famille après avis du médecin, seront donc nécessairement harmonisés à l’échelle nationale.

Concernant les aménagements d’examens, les situations que vous avez évoquées existent. Dans la grande majorité des cas, le candidat compose avec son propre matériel. Le prêt de matériel informatique par le centre d’examen reste possible. Je manque de temps pour vous donner l’ensemble des dispositions prévues mais sachez que les aménagements et adaptations obtenus dans le cadre d’un PAI, un projet d’accueil individualisé, d’un PAP ou d’un PPS, un projet personnel de scolarisation, seront mis en œuvre pour les épreuves maintenues et pour les épreuves de septembre, sans autre avis médical ou administratif, quelles que soient les modalités de l’examen.«