Dès le 22 juin, tout le monde en classe, élèves comme enseignants ?

Le présidant a déclaré « Dès demain, en hexagone comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves, de manière obligatoire et selon les règles de présence normale. »

Le nouveau protocole a été publié, et pour être en accord avec le présidant quelques changements notables ont été apportés :

« Dans les écoles élémentaires et les collèges, le principe est la distanciation physique d’au moins un mètre lorsqu’elle est matériellement possible, dans les espaces clos (dont la salle de classe), entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre les élèves quand ils sont côte à côte ou face à face. Elle ne s’applique pas dans les espaces extérieurs entre élèves d’une même classe ou d’un même groupe, y compris pour les activités sportives. L’organisation de la classe à l’air libre est donc une possibilité encouragée. Tous les espaces de l’établissement peuvent être mobilisés (CDI, salles informatiques…), y compris pour proposer d’autres activités (études, 2S2C). Si la configuration des salles de classe (surface, mobilier, etc.) ne permet absolument pas de respecter la distanciation physique d’au moins un mètre, alors l’espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les
élèves et les élèves de plus de 11 ans doivent porter le masque de protection dans la classe.
« 

« la restauration scolaire est organisée dans les lieux habituels et doit être privilégiée. Les flux et la densité des élèves sont organisés en respectant la distance d’au moins un mètre entre les groupes d’élèves appartenant à une même classe dans les écoles maternelles. S’agissant des élèves des écoles élémentaires et des collèges, lorsque le respect de la distance d’un mètre
entre élèves est matériellement impossible, il convient de faire déjeuner les élèves d’une même classe ensemble et de respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres groupes. »

De plus, les personnels « vivant au foyer de personnes vulnérables, elles reprennent une activité sur site. Elles sont bien entendu invitées à observer le respect des gestes barrière et mesures de distanciation préconisées par les autorités sanitaires, non seulement dans le cadre de leur activité professionnelle mais aussi dans celui de leur vie familiale.« 

« 

« Le retour des enfants à l’école et au collège en présentiel étant la règle à compter du 22 juin, les autorisations d’absence pour garde d’enfant ne seront plus délivrées, sauf dans l’hypothèse où la classe ou l’établissement d’accueil de l’enfant fait l’objet d’une mesure de restriction arrêtée par le Préfet de département ou encore dans celle où pour d’autres raisons (enfant malade ou vulnérable …) l’enfant ne peut être accueilli à l’école et au collège. Dans ces différentes hypothèses, les autorisations spéciales d’absence seront délivrées sur présentation d’une attestation de l’établissement d’accueil du jeune enfant ou de l’établissement scolaire ou d’un certificat médical.« 

Les personnes vulnérables doivent demander à leur médecin « un certificat médical qui se bornera à attester la nécessité du confinement et sa durée ou, pour les personnes souffrant d’une affection de longue durée, par une déclaration sur le site de l’assurance maladie » et prévenir leur responsable hiérarchique.

Les critères pour personnes vulnérables sont :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise : – médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; – infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ; – consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; – liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

Réglementation relative au cumul d’activités 2020

Les enseignants « consacre l’intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Il ne peut exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit, sauf dérogations. »

Les dérogations possibles sont :

  • la demande de temps partiel pour création ou reprise d’une entreprise : L’autorisation est limitée à trois ans, renouvelable pour une durée d’un an, à compter de la création ou de la reprise de l’entreprise et un délai de carence de trois ans doit être respecté avant une nouvelle demande.
  • Pour la poursuite d’une activité privée au sein d’une société ou d’une association à but lucratif
  • pour activité exercées à titre accessoire : Est accessoire toute activité considérée comme secondaire par rapport à l’emploi public. Il s’agit d’une activité occasionnelle ou régulière limitée dans le temps, impérativement à temps non complet, compatible avec l’activité principale.
  • Quand l’emploi est à temps incomplet : L’agent occupant un emploi permanent à temps incomplet (quotité non choisie par l’agent mais caractéristique du poste) pour lequel la durée de travail est inférieure ou égale à 70% de la durée légale ou réglementaire de travail, peut être autorisé à exercer en dehors de ses obligations de service et dans des conditions compatibles avec celles-ci et les fonctions qu’il exerce une activité privé lucrative.

La liste des Services gestionnaires des traitements :

Les organismes publics, employeurs secondaires sont dans l’obligation d’acquitter, pour les rémunérations accessoires qu’ils versent, des cotisations au régime de retraite additionnelle de la fonction publique.

Il appartient à l’employeur principal de centraliser les rémunérations accessoires perçues par un même fonctionnaire afin de déterminer le montant des cotisations éventuellement dues par les différents employeurs secondaires.

Il faudra transmettre aux services de gestion du Rectorat, entre le 1er et le 15 janvier 2021, la fiche dûment renseignée qui concerne les rémunérations accessoires versées au titre de l’année civile 2020 :

Tous les élèves d’une classe rentreront-ils avec une distance d’ 1 m latéralement entre chacun ?

Le décret paru hier (voir l’article) et le message du ministre de l’éducation nationale indiquent que la distance n’est plus de 4 m² mais d’un mètre latéralement entre chaque élève.

Le SE-Unsa de Lille nous offre différentes versions de la configuration que pourrait avoir les salles, non sans humour !

Arrêt du régime d’attestation et maintien du port du masque obligatoire dans les transports en commun

A partir du mardi 16 juin, l’attestation de déplacement professionnel en transport public collectif en île-de-France n’est plus nécessaire.

Le port du masque reste obligatoire au risque d’une une amande de 135 € pour son non port.

source : https://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/Region-et-institutions/L-action-de-l-Etat/Amenagement-du-territoire-transport-et-environnement/Les-transports-du-quotidien/Transports-en-Ile-de-France-arret-du-regime-d-attestation-maintien-du-port-du-masque-obligatoire

Dès le 22 juin, de la crèche au collège, TOUS les élèves devront être présents.

Hier, dimanche 15 juin 2020, Le président de la république a déclaré « Dès demain, en hexagone comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves, de manière obligatoire et selon les règles de présence normale. »

Notre région est également passée en zone verte.

Cela signifie que les collèges pourront accueillir les élèves de la 6e à la 3e, comme il était déjà possible, dans le respect du protocole sanitaire.

Les lycées généraux, technologiques et professionnels ouvrent et pourront accueillir tous les élèves sur au moins un niveau. Tous les élèves seront accueillis pour des entretiens pédagogiques individuels.

Un décret paru ce matin indique :

« Dans les écoles élémentaires et les collèges, l’observation d’une distanciation physique d’au moins un mètre s’applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre chaque élève lorsqu’ils sont côte à côte ou qu’ils se font face. L’accueil est assuré par groupes qui ne peuvent pas se mélanger. »

Le ministre de l’éducation nationale a envoyé un message ce lundi 15 juin :

sources:

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/06/14/adresse-aux-francais-14-juin-2020

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=0FF5CC5C05BC3E0BA3E02D9F51BDC0C5.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000041991876&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041991871

La fonction de directeur d’écoles doit être valoriser

Mardi 9 janvier, Bruno Duvergé demande au ministre de l’éducation nationale  de « renforcer et de valoriser la fonction de directeur d’école. Au regard de leurs responsabilités et de leur investissement pour la communauté éducative, nous devons nous engager pour leur donner les moyens d’exercer leur mission : stimuler, coordonner, encourager et harmoniser les initiatives de l’équipe pédagogique, sans remettre en cause l’autorité de l’inspection académique. »

Le ministre de l’éducation nationale réponds :

 » D’abord, pendant la période de confinement, beaucoup ont pu, comme vous, constater l’immense dévouement des directeurs et directrices d’écoles. Je n’oublie pas ce qu’ils ont fait : je me souviens notamment avoir eu au téléphone une directrice qui se déplaçait dans les familles pour apporter les devoirs, qui téléphonait pour s’assurer qu’il n’y avait pas de décrochage. Même s’il n’était que le reflet de celui qui les anime toute l’année, ce dévouement s’est tout particulièrement remarqué pendant la période de confinement.

Depuis le début du déconfinement, la fonction évolue encore, puisqu’il faut composer avec de nouvelles contraintes, comme celle, nécessaire mais très forte, du protocole sanitaire. C’est pourquoi, avec le Premier ministre et sous l’impulsion du Président de la République, nous voulons aller vers un allégement progressif des protocoles, en fonction de la situation sanitaire. Je tiens à annoncer que nous y travaillons, car cela changera la vie quotidienne des directeurs d’école.

Il existe par ailleurs des sujets structurels, que vous avez évoqués. Peu de gens savent que les directeurs d’école n’ont pas de véritable statut. Dans le système scolaire, c’est un sujet de discussion depuis fort longtemps, et il ne fait pas consensus. Des travaux ont été menés par des parlementaires, députés comme sénateurs – je pense ici au très gros travail mené par la députée Cécile Rilhac ou à celui de Mme Barjon.

Le sujet a mûri, de sorte qu’une proposition de loi visant à renforcer de la place des directeurs d’école est en préparation, mais nous avons besoin de dialoguer encore sur cette question. Il s’agit en effet de renforcer leur statut administratif tout en allégeant leurs tâches administratives et en reconnaissant leur statut de direction, ou tout au moins leur fonction de direction, et pas seulement de manière financière. Tout cela va faire débat, et le sujet sera discuté prochainement en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Les mesures que je prendrai en vue de la rentrée prochaine seront le fruit de ce débat. Enfin, j’espère que nous avancerons également sur ce sujet au niveau législatif. »

Le Snep Unsa défend les enseignants

Hier, mardi 09 juin, Alain, représentant de notre syndicat a été interviewé pour défendre les enseignants et faire valoir l’immense travail des enseignants lors du confinement et de la reprise.

Nous regrettons que le traitement du sujet ait occulté l’immense énergie déployée par tout le corps enseignant (tant 1er et 2nd degré), leur engagement et leur capacité d’adaptation.

Mise en œuvre et généralisation de l’éducation artistique et culturelle – année scolaire 2020-2021

« L’éducation artistique et culturelle est un des grands domaines de la
formation générale des élèves Elle joue un rôle majeur dans la
compréhension sensible et réflexive du monde et crée les conditions
souhaitables d’une mise à distance créative des objets rencontrés et des
contextes vécus par les élèves. Pour aborder ce qui fait notre monde, la
démarche singulière des artistes et des scientifiques éclaire le
contemporain, au moment où la période que nous vivons nous invite, plus
que jamais, à faire de l’éducation artistique et culturelle un levier de
réussite pour chaque élève sur l’ensemble du territoire
.

A cet effet, la mise en œuvre de l’éducation artistique et culturelle dans
l’académie de Versailles se décline pour la rentrée 2020 selon trois objectifs.

  1. Faire de l’éducation artistique et culturelle un espace
    d’expression, de création et d’innovation pédagogique à
    l’Ecole
  1. Créer par l’éducation artistique et culturelle les conditions
    d’un espace commun qui ouvre l’Ecole sur le monde
  1. Mettre en œuvre l’éducation artistique et culturelle et sa
    généralisation en appui sur la démarche de projet

Le PACTE – Projet Artistique et Culturel en Territoire Educatif –
constitue un cadre pédagogique académique dans lequel ces
démarches peuvent s’inscrire. Pour favoriser la cohérence, la lisibilité et la
valorisation des démarches engagées, il appartient à chaque école, collège,
ou lycée d’inscrire ces actions au cœur de son projet d’établissement. Les
axes d’éducation artistique et culturelle retenus seront identifiés comme des
moyens d’atteindre les objectifs de réussite fixés pour les élèves.
Dans cette perspective, les écoles, collèges et lycées sont invités à prendre
appui sur l’application ADAGE pour répondre à l’appel à projets. »

Mise en œuvre et généralisation de l’éducation artistique et culturelle – année scolaire 2020-2021

« L’éducation artistique et culturelle est un des grands domaines de la
formation générale des élèves Elle joue un rôle majeur dans la
compréhension sensible et réflexive du monde et crée les conditions
souhaitables d’une mise à distance créative des objets rencontrés et des
contextes vécus par les élèves. Pour aborder ce qui fait notre monde, la
démarche singulière des artistes et des scientifiques éclaire le
contemporain, au moment où la période que nous vivons nous invite, plus
que jamais, à faire de l’éducation artistique et culturelle un levier de
réussite pour chaque élève sur l’ensemble du territoire
.

A cet effet, la mise en œuvre de l’éducation artistique et culturelle dans
l’académie de Versailles se décline pour la rentrée 2020 selon trois objectifs.

  1. Faire de l’éducation artistique et culturelle un espace
    d’expression, de création et d’innovation pédagogique à
    l’Ecole
  1. Créer par l’éducation artistique et culturelle les conditions
    d’un espace commun qui ouvre l’Ecole sur le monde
  1. Mettre en œuvre l’éducation artistique et culturelle et sa
    généralisation en appui sur la démarche de projet

Le PACTE – Projet Artistique et Culturel en Territoire Educatif –
constitue un cadre pédagogique académique dans lequel ces
démarches peuvent s’inscrire. Pour favoriser la cohérence, la lisibilité et la
valorisation des démarches engagées, il appartient à chaque école, collège,
ou lycée d’inscrire ces actions au cœur de son projet d’établissement. Les
axes d’éducation artistique et culturelle retenus seront identifiés comme des
moyens d’atteindre les objectifs de réussite fixés pour les élèves.
Dans cette perspective, les écoles, collèges et lycées sont invités à prendre
appui sur l’application ADAGE pour répondre à l’appel à projets. »

Personnels présentant une vulnérabilité à la COVID 19 ou résidant avec un proche vulnérable

la procédure mise en place reste identique jusqu’au 30 juin. Elle consiste à envoyer une attestation et un certificat médical attestant simplement de la vulnérabilité, aux adresses ci-dessous avec copie au supérieur hiérarchique.

Pour les personnels des écoles (professeurs des écoles et AESH)

78 : infoRH-covid19-ecoles78@ac-versailles.fr

91 : InfoRH.covid19.ecoles91@ac-versailles.fr

92 : InfoRH.covid19.ecoles92@ac-versailles.fr

95 : infoRH-covid19-ecoles95@ac-versailles.fr

Pour tous les autres personnels (Personnels des établissements du 2nd degré,  des services déconcentrés, médico sociaux, d’orientation et personnels enseignants de l’enseignement privé sous contrat) à : infoRH-covid19@ac-versailles.fr

Concernant, la situation des personnels pour lesquels la scolarisation de leurs enfants de moins de 16 ans n’est pas possible, il convient de faire remplir par le directeur d’école ou le chef d’établissement, l’attestation ci-dessous :